Peut-on vraiment se libérer du chagrin sans l’oublier ?
Oui, le chagrin ne s’efface pas, mais il peut se transformer. Il devient plus léger, se métamorphose en mémoire lumineuse et devient un “souvenir-diamant” si on l’accepte, sans s’y attacher. Cette canalisation inspirée vous guide pas à pas vers cette libération douce.
Il y a plusieurs années, j’ai traversé ce que l’on appelle la nuit noire de l’âme. Une période dense, silencieuse, où plus rien n’a de goût, où l’on sent que tout meurt autour de soi mais sans savoir encore ce qui va naître. La nuit noire de l’âme, ce n’est pas une simple dépression, c’est une transition de conscience, une crise spirituelle profonde où le passé ne répond plus et où l’âme demande à être entendue autrement.
Un soir, au cœur de cette nuit intérieure, je suis entrée en état modifié de conscience, après une longue méditation, et là, j’ai été transportée dans un autre espace-temps. Je me suis retrouvée aux côtés d’êtres que je ne connaissais pas, avançant ensemble dans une sorte d’univers parallèle. J’entendais ce qu’ils entendaient et J’écrivais ce que je voyais, je n’étais plus dans mon corps, mais dans la scène. Quand je suis revenue à mon état habituel, quelque chose en moi s’était déplacé. La densité n’était plus la même, J’avais quitté, peu à peu, cette nuit noire de l’âme et le soleil revenait peu à peu. Si vous êtes aujourd’hui dans ce passage, j’espère que ce texte aura le même impact qu’il a eu pour moi.
Lisez-le avec votre cœur et laissez-vous traverser, parce que si la nuit noire de l’âme vous est proposée, c’est qu’un appel à la transmutation karmique vous a été adressé, et cette traversée-là, même rude, est une bénédiction masquée.
Canalisation – Quand le chagrin devient lumière
Cela faisait bien longtemps que je n’en avais pas porté un.
Je ne me souvenais plus à quel point c’était lourd et encombrant.
Je ne savais pas par quel bout le tenir ; il ralentissait ma marche à chaque pas.
Sa vibration était telle que je finis par rejoindre un petit groupe aussi encombré que moi.
Ils étaient de tous âges et venaient de tous horizons.
Ils avançaient péniblement, le visage aussi gris que leurs fardeaux, traînant les pieds et murmurant des regrets.
Certains d’entre eux portaient leur bagage sur la tête, d’autres le tiraient avec de grosses chaînes, ou bien le tenaient, tantôt d’une main, tantôt de l’autre.
Nous voulions tous nous en séparer, mais ne savions comment y parvenir, car ils étaient nôtres, et nous ne pouvions nous en désunir.
Notre petit groupe s’enfonçait jour après jour dans les sous-bois de l’âme, et la lumière palissait à chaque pas.
Les chemins devenaient de plus en plus humides, et l’eau ruisselait maintenant en continu, ce qui ralentissait encore notre marche.
Et puis, à la lueur d’un rayon de soleil qui était parvenu à se glisser jusqu’à nous, une présence lumineuse fit lentement son apparition.
En silence, nous nous sommes arrêtés et avons déposé, pour quelques instants, notre lourde charge, observant l’entité se matérialiser.
Chacun la voyait différemment, selon son vécu et ses croyances.
Elle s’adressa à nous, et le son de sa voix nous percuta jusqu’aux entrailles pour se loger au centre de notre cœur.
Les arbres s’étaient agenouillés, et le sentier s’était soudain paré d’un halo chatoyant.
« Que tenez-vous ainsi ? Quelle est cette charge qui entrave vos pas ? »
— Nous portons notre chagrin.
— Il vous empêche d’avancer… Pourquoi le porter ?
— Il a besoin de nous pour se nourrir.
— Pourquoi le nourrir ?
— Pour ne pas qu’il meure.
— Mes amis, un chagrin est éternel, il ne meurt jamais. Il s’adoucit, s’arrondit au fil des lunes, pour se déposer ensuite lentement sur une étoile et rejoindre le plan de mémoire de l’Univers. N’ayez crainte de l’abandonner : il se transformera ainsi de la meilleure façon qui soit. Il se métamorphosera en souvenir-diamant, et celui-ci sera bien plus léger que votre fardeau. Il tiendra au creux de votre main et vous insufflera la joie d’avoir appris de lui, ou bien encore vous reliera à l’être cher dont la conscience se meut sur d’autres plans.
— Nous avons déjà essayé, en vain.
— Rapprochez-vous de votre être intérieur, et projetez-vous vers demain. N’écoutez pas votre mental qui veut vous lier au passé. Vous pourrez alors déposer votre chagrin afin qu’il puisse, lui aussi, se transformer.
Certains d’entre nous décidèrent de suivre les conseils de ce Guide céleste, qui n’était en réalité que notre conscience commune. Quelques-uns ont déposé leur fardeau près d’un arbre, afin qu’il puisse être en sécurité. D’autres, comme moi, l’ont confié au ruisseau, car l’eau parle au chagrin, et le chagrin parle à l’eau.
Nous étions toujours liés par le cœur, et l’espoir de le voir renaître en souvenir-diamant nous donna le courage de nous délester. Nous avons ensuite repris notre marche d’un pas plus léger :
nous ne portions plus notre encombrant colis, seule une petite ombre grise s’était lovée au creux de notre paume, nous rappelant que demain devait être notre priorité.
Après bien des jours et des nuits, le sentier finit par s’éclaircir tout doucement. Nous étions parvenus au sommet de notre route, et la lumière était réapparue. Nous avons ouvert nos mains au ciel, l’ombre grise s’était évanouie, et seule une étincelle de mémoires luisait de mille feux :
le souvenir-diamant était né…
✨ Conclusion des étoiles
Le chagrin, lorsqu’il est reconnu, devient un passage. Cette canalisation m’a été transmise par une entité lumineuse et bienveillante des univers. Elle ne m’a pas donné son nom et qu’importe. Demander un nom est un réflexe très humain mais ces consciences-là sont des fréquences pures, sans identité fixe, sans forme définie. Elles viennent par résonance vibratoire, quand le cœur est prêt à entendre. Ce message n’est pas là pour effacer la douleur, mais pour lui ouvrir un chemin de transmutation. Il ne s’agit pas d’oublier, mais de déposer, de créer un espace pour que la mémoire s’illumine, que le lien demeure, mais allégé, sacré et pacifié. C’est ce chemin que j’enseigne dans mes accompagnements et formations : apprendre à écouter, à ressentir, à laisser partir ce qui pèse et à accueillir ce qui s’élève.
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🌟FAQ – le chagrin, la guérison vibratoire et la transformation spirituelle
1- Comment se libérer d’un chagrin profond sans renier son passé ?
Il ne s’agit pas d’oublier, mais de transformer. Le chagrin peut devenir une mémoire douce, un lien d’amour transfiguré. Pour cela, il faut l’accueillir, l’écouter, puis le déposer symboliquement dans un espace sacré (comme l’eau ou un autel). La canalisation inspirée aide à ce passage.
2- Le chagrin disparaît-il un jour ?
Non, il ne disparaît pas totalement. Il change de forme. Au fil du temps et du travail intérieur, il devient plus léger. Il peut se transformer en ce que l’on appelle ici un souvenir-diamant : une mémoire lumineuse qui ne fait plus mal, mais qui relie.
3- Peut-on guérir d’un deuil ou d’une blessure affective par le channeling ?
Le channeling thérapeutique ne remplace pas un travail émotionnel mais il peut ouvrir des portes de compréhension profonde. Recevoir un message inspiré dans un état modifié de conscience permet d’éclairer l’ombre et d’avancer dans la guérison intérieure.
4- Qu’est-ce qu’un “souvenir-diamant” dans le langage vibratoire ?
C’est un symbole sacré de transformation. Le souvenir-diamant est la forme alchimique du chagrin transmuté : une mémoire précieuse, cristallisée dans l’amour et la conscience. Il ne pèse plus, il relie. C’est l’étape finale d’une libération spirituelle aboutie. Ce mot m’a été offert, je ne l’avais jamais entendu auparavant. Pour honorer cette offrande, l’étoile-diamant se trouve dans l’oracle que j’ai créé, l’oracle « Révèle-moi ».